Patrimoine

 

 

 

 

Savoir goûter au meilleur

 

 

 

 

100 pépites de la gastronomie made in France. La gourmandise jouit d’une vaste scène en France et ce beau livre en célèbre les acteurs : chefs, restaurants, artisans, producteurs, produits…voici 100 reportages culinaires qui raviront tous les esthètes du goût.

 

Sans classement, cet ouvrage recense le meilleur de la gastronomie en France de nos jours, pour tout connaître, tout goûter :

Les tables, les chefs, les tendances gourmandes, les produits, les commerces. De la baguette Pichard à la cabane à huître du Feneau en passant par les agrumes rares du mas Bachès, l’épicerie grecque Kilikio, le chardonnay de Limouxou encore le salon de fromages Hisada, les Hales de Lyon et le moulin à huiles du Castelas.

Résolument chic et richement illustré, ce livre des Petites et grandes jouissances gustatives est un véritable must have qui enchantera à la fois les amateurs de gastronomie et les épicuriens.

Petites et grandes jouissances gustatives

 

Où? Paris, Marseille, Rennes, Nice, Menton, Toulouse, Perpignan, La France.

À boire, à manger, à découvrir, à propos : Restaurateurs, artisans et paysans méritent ample considération pour leur travail quotidien, au-delà et même hors-circuit des guides gastronomiques. Découvrez ici le meilleur selon Julien Bouré et Jean-Claude Amiel, en vue de petites et grandes jouissances gustatives. Ils nous livrent leurs 100 meilleures émotions gastronomiques sur le seul critère du « sentiment », et dressent le portrait contemporain de la gastronomie française  entre conservatisme, humilité et ambition.

À boire?

Thé, café, chocolat,  jus de fruits, bière, champagne La Closerie, cocktails au rhum de Mabel, etc.…

 

À manger?

Chocolat, confiture gastronomique ou au chaudron, pâtisserie exemplaire, or comestible, charcuterie, pain, jambon, fromage, huile libre ou de homard, andouille de Baye, vinaigre, ormeaux de culture, sardines debout, agrumes, plantes aromatiques et médicinales, crevettes, gastronomie terroirs, miel, socca, chèvres aromatisés, repas de fêtes corses, beurre de caviar, condiments, bonbons à l’ancienne, tarte au sucre, buffet rustique, quoi d’autre ?

À découvrir?

Chefs,  boulangeries, pâtisseries, marchés, restaurants,  moulin technique,  épiceries fine et extrafine. Le Château Richeux d’Olivier Roellinger, La mère Brazier, les halles gastronomiques de Lyon, le mas Bachès, la ferme Eyhartzea, l’huilerie libre de Cédric Casanova, le salon de fromages de Mme Hisada, la ferme biologique du Bec Helloin, Le Clarence, la plateforme Poiscaille, Fadi Prestige, cabane à huître, un café de musée, une boucherie, L’hostellerie Jérôme à La Turbie, le Mirazur de Mauro Colagreco à Menton, le Nubé de Juan Arbelaez, l’auberge Ravoux dite « maison de Van Gogh », Kilikio l’épicerie grecque…

À propos

De l’apéritif, du fast-food, du gastro-bouchon, de la restauration nocturne. De la cuisine foraine du cirque Romanès, des veaux tigres de Jacques Abbatucci…

 

Rappel: Pas de classement.

 

Appétissant.

 

 

 

 

 

 

 

couvPartager l’histoire d’une madeleine. SARL Biscuiterie Jeannette 1850 tient une place de taille dans le patrimoine gourmand normand. Découvrez comment la madeleine Jeannette se distingue du « Bijou » de Saint-Yrieix-La-Perche. Annie Fettu nous démontre ici l’ancienneté de la tradition pâtissière bas-Normande.  Au cœur de la mode des salons de thé et de la vie mondaine de la fin du XIXe siècle si bien décrite par Maupassant et Proust : la madeleine ! Son histoire remonte au fortuné prince Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne devenu duc de Lorraine et dont la fille Marie épousa Louis XV. Jusqu’à la 1ère guerre mondiale, la fabrication de cette spécialité lorraine est artisanale. Comment est-elle devenue populaire au point d’être fabriquée partout en France et même dans le Calvados ? La madeleine Jeannette, c’est la madeleine du petit-déjeuner des chambres du Grand-Hôtel à Cabourg où Marcel Proust passa ses vacances d’été  en famille sept années durant. Cette ville normande est rebaptisée Balbec dans « La recherche du temps perdu », œuvre qui contribua à faire passer la pâtisserie dorée dans la littérature au début du XXe siècle. La madeleine Jeannette naît dans les années 30 en Basse-Normandie. Elle est composée de matières premières exclusivement normandes, et se développe à partir des années 50 grâce à la famille Vinchon, des biscuitiers spécialisés en madeleines. La tradition pâtissière normande est liée à la richesse d’une agriculture abondante en lait, œufs et crème. La proximité des grands ports de commerce de Caen, Trouville et Honfleur permet de ramener des épices comme le sucre de canne, la cannelle, les amandes que les pâtissiers incorporaient dans leurs créations. A la fin du XVIIIe siècle, la profession de « pastissier » se développe dans les villes et le biscuit devient un moyen de convivialité. De sa naissance en 1850 à ses renaissances (dates connues : 2001 puis 2009 et 2014), de son mariage à son divorce du groupe Gringoire-Brossard, suivez l’évolution rebondissante de l’entreprise familiale Jeannette qui fit ses débuts en même temps que l’industrialisation d’une activité auparavant exclusivement artisanale. Passionnant !

 

 

 

 

couvCuisiner le couvert. Des vallées aux pôles urbains, l’industrialisation bas-normande connaît quatre temps : celui des nébuleuses rurales, celui des vallées, celui des usines urbaines et celui de l’entre deux guerres. La première moitié du XIXe siècle ? La Normandie est l’une des régions industrielles les plus prospères à cette époque, 2nde ou 3eme grande région industrielle de France avec un tissu productif hétérogène. En Basse-Normandie, ces temps-là correspondent à l’âge d’or artisanal et industriel marqué par diverses activités dont la petite métallurgie : épinglerie autour de l’Aigle (Orne), clouterie-serrurerie à Tinchebray (Orne), travail du cuivre à Villedieu-les-Poêles (Manche), mais aussi fabrication d’articles de quincaillerie et de couteaux en fer, ou de couverts en étain dans la vallée de la Sée (Manche). Dans ce livre, il est question d’une des rares activités ayant perduré jusqu’à nos jours dans la région : la fabrication de couverts. La société Guy Degrenne, héritière des forgerons-étameurs, grillous, établis depuis l’Ancien Régime dans la vallée de la Sée illustre bien cette activité. Découvrez dans cet ouvrage comment, en vallée de Sée, l’activité sidérurgique et de petite métallurgie s’est imposée face au papier et à la filature, et prenons exemple sur le cas d’école Guy Degrenne. Entre bureaux d’études design, esthétique, gravure, matériaux, mode de fabrication et technique, découvrez les couteaux monocoques et quelques autres produits haut de gamme. Enfin, l’invention de la salle à manger, l’apparition du couvert et l’art du dressage de la table n’auront plus de secret pour vous. Des illustrations très instructives s’invitent à vos tables, en mode archives publicitaires, sociologiques ou artistiques (nature morte, photos et tableaux). De la bonne docu !

 

 

 

 

 

L-huitre-en-bae-normandie-(2)La Basse-Normandie est aujourd’hui la première région ostréicole française, avec quatre secteurs de production : la côte est du département de la Manche – berceau de cette activité dans la région –, la côte ouest dans le même département ; la baie des Veys et le nouveau site de Meuvaines-Asnelles dans le département du Calvados.

La culture de l’huître ne démarre vraiment en Basse-Normandie que vers 1880, mais bien avant la Révolution et jusque vers les années 1870, les importants gisements naturels d’huîtres « pied-de-cheval » de la baie du Mont-Saint-Michel font l’objet d’une pêche considérable et d’un commerce intense, animant alors de nombreux ports de la région : Granville, Regnéville, Barfleur, Saint-Vaast-la-Hougue, Courseulles-sur-Mer…

De l’huître de drague à l’huître d’écloserie, de la bisquine aux tables ostréicoles, sans oublier l’évolution des pratiques culinaires et la place de l’huître dans la peinture, « L’huître en Basse-Normandie » s’offre à votre appétit de découverte !