crédit photo Marie-Pierre Morel

 

 

 

 

 

Bonjour Pierre Marcolini, eau plate ou eau gazeuse ?

Les deux ! On dit toujours que choisir c’est renoncer et j’ai décidé de ne pas choisir donc je mélange toujours les deux.

 

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Un bon plat de pâtes tout simplement.

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Oui, depuis ma plus tendre enfance.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

Enfant, mon parcours fut assez classique. Avec une maman italienne, j’ai très vite goûté aux saveurs de plats mijotés comme l’Osso bucco. Maintenant, j’ai la chance d’énormément voyager et de découvrir les cuisines du monde entier. J’aime la cuisine fusion ou tout se mélange.

 

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Cela m’a bien sûr beaucoup influencé dans mon travail. J’ai très vite remarqué qu’il n’y a pas de règles strictes dans la cuisine. Tout l’inverse du monde du chocolat qui lorsque je me suis lancé était très figé. Mes expériences culinaires m’ont permis ‘être plus ouvert et chercher à mélanger les saveurs et les textures.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

J’ai un souvenir fantastique du lapin que préparait ma maman. Elle y passait des heures et c’’était tout simplement délicieux.

 

Quel est selon vous l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Sans hésiter, le chocolat. On le cultive en Amérique du sud, en Asie ou en Afrique, on le fait revenir à Bruxelles dans nos ateliers pour ensuite le vendre au Japon.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Je ne peux pas vivre sans chocolat. Il me faut mes 100 gr quotidien !

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Vous auriez raison… J’aime aller au restaurant car cela représente pour moi le lieu de convivialité par excellence. Pour trouver une bonne adresse, il faut qu’il y ait le juste équilibre entre l’ambiance, l’émotion et la personnalité du chef dans l’assiette. Quand les 3 sont au rendez-vous, c’est le signe d’un beau moment.

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

En cette période de fête, je partirais sur du homard avec une sauce à base de chocolat blanc. (Cette recette figure dans le livre, ici est publiée la recette des « alfajores »).

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et le « vivre ensemble »

Aujourd’hui, plus que jamais, le vivre ensemble est très important. C’est pour ça que je suis un amoureux de Bruxelles. Bruxelles est une petite ville mais avec une telle diversité culturelle . Chaque quartier a sa propre personnalité. Passez d’une rue à l’autre et vous avez parfois l’impression d’avoir parcouru des milliers de kilomètres.
Pour mon travail, le vivre ensemble est aussi très important. J’ai la grande chance d’être en relation avec des gens du monde entier et il est capital pour moi d’avoir avec eux des relations basées sur le respect.