Les crackers aux graines de courge Cochard

Les crackers aux graines de courge Cochard

Les épluchures tout ce que vous pouvez en faire

CUISINE – JARDIN- BEAUTE- SOINS

Marie Cochard,  2 juin 2016, Eyrolles.

 

 

DIY

 

(C)ourge

Confectionner des crackers aux graines de courge

 

Des amis arrivent à l’improviste et vous n’avez rien à grignoter.

Qu’à cela ne tienne, ruez-vous sur vos courges pour préparer une

spécialité suédoise “minute” ! Riches en antioxydants, en protéines et

en minéraux, les pépins de courges et notamment celles du potiron,

non contentes d’apporter du croquant, recèlent de super-pouvoirs !

 

Ingrédients

  • Des épluchures de courge 25 grammes de flocons d’avoine
  • 90 grammes de graines de courge (potiron, potimarron,

citrouille, butternut…) 125 grammes de farine (de votre choix)

  • 135 grammes d’eau 80 grammes d’huile d’olive
  • 1 cuillère à café d’épices (curry, curcuma, piment d’Espelette…)
  • 1 pincée de fleur de sel

 

Récupérez graines et épluchures.

Lavez bien le tout puis séchez-les dans un linge.

Disposez sur la plaque de cuisson de votre four d’un côté les graines, de l’autre les épluchures.

Badigeonnez d’huile d’olive et d’épices.

Mélangez le reste des ingrédients dans un saladier de façon à obtenir une pâte à laquelle

vous ajouterez vos épluchures dorées au four.

Farinez votre plan de travail afin d’étaler finement votre préparation. Recouvrez votre pâte ainsi étalée de vos graines épicées torréfiées.

Saupoudrez de sel.

Découpez des formes à l’aide d’un emporte-pièce.

Placez-les sur la plaque de cuisson de votre four.

Enfournez une vingtaine de minutes à 180 °C, en recouvrant d’un papier cuisson écologique. Les crackers doivent être bien colorés ! Laissez refroidir à la sortie du four.

Conservez dans un bocal hermétique.

Dégustez nature, ou trempés dans un houmous, un guacamole maison ou une

sauce au fromage blanc et aux herbes !

Rencontre avec Marie Cochard

Rencontre avec Marie Cochard

Les épluchures tout ce que vous pouvez en faire

CUISINE – JARDIN- BEAUTE- SOINS

Marie Cochard,  2 juin 2016, Eyrolles

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Marie Cochard, eau plate ou eau gazeuse ?

Eau plate, du robinet, avec perles en céramiques filtrantes Les moutons verts.

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Une part de tarte au citron maison au lemon curd.

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Non, j’ai découvert le lemon curd récemment et me régale à préparer désormais des mini-tartelettes maison !

Quel est votre parcours culinaire ?

Je suis une locavore convaincue et relativement convaincante (rires!). Je privilégie, de facto, les circuits courts, les produits de saison et issus de l’agriculture biologique. Pour ce qui est de la cuisine, l’achat de produits bruts et frais incite de manière évidente à cuisiner. C’est ainsi que j’ai appris à retrousser mes manches, à mettre la main à la pâte et à apprécier pleinement ce moment méditatif.

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

C’est le moins que l’on puisse dire ! Notre façon de consommer impacte évidemment notre relation aux aliments. Rencontrer les producteurs, payer le prix juste ou faire ses semis, arroser et récolter… nous invite à respecter comme il se doit lesdits aliments (d’où l’écriture de l’abécédaire Les épluchures, tout ce que vous pouvez en faire). C’est également cette autre façon de consommer qui nous a amené à débrancher notre réfrigérateur (cf Notre aventure sans frigo).

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Il s’agit d’une expérience menée à l’occasion de l’écriture du susnommé ouvrage Notre aventure sans frigo : Le magret séché. Jamais je n’aurais pensé pouvoir réaliser, seule et sans matériel aucun, de la petite charcuterie. C’est chose faite ! Quel bonheur de laisser le temps faire son œuvre et d’offrir à vos convives une préparation « maison ».

Quel est selon vous l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Je dirais le cuir de fruit (une purée de fruits déshydratée, idéale à réaliser avec des fruits abîmés !). La méthode s’inspire de celle pratiquée à l’époque des caravansérails qui avaient trouvé par là le moyen de conserver longuement les fruits et de les transporter avec facilité.

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

J’ai découvert avec cette expérience de vie sans réfrigérateur qu’aucun aliment n’est indispensable ! Le beurre peut, par exemple, être remplacé par de l’huile d’olive dans la préparation d’une tarte ou d’un gâteau. Il est ainsi devenu pour nous un met « d’hiver ».

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Sans hésitation aucune : L’épi Dupin (7ème arrondissement, à Paris). Le maître des lieux et chef, François Pasteau, y a mis en place une démarche écologique et locavore. Mention spéciale au velouté de cosses de petits pois, sa glace au chutney d’épluchures et ses miettes de lard grillé, divin. De quoi convaincre les éco-sceptiques !

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Ma dernière découverte : les graines de tournesol torréfiées, qui subliment n’importe quelle salade. J’ai découvert cette petite astuce dans un restaurant vegan bordelais, depuis je n’ai de cesse de la partager. Disposez simplement vos graines ainsi qu’une cuillère d’huile d’olive dans une poêle. Remuez. Ôtez du feu, sitôt les graines brunies. Un jeu d’enfant. Le petit truc qui change tout !

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

Vous êtes lasse de cuisiner ? Vous manquez d’idées ? Invitez-vous dans la cuisine d’une amie. Proposez à vos convives de vous rejoindre derrière les fourneaux. En sus d’un fabuleux moment de partage, vous en ressortirez à n’en pas douter galvanisé(e) par vos découvertes !