Les alfajores de Noël de Pierre Marcolini

Les alfajores de Noël de Pierre Marcolini

crédit photo Marie-Pierre Morel

 

 

 

 

Cette recette argentineimportée par les Arabes, est dégustée aussi en Espagne, surtout au moment des fêtes de Noël

 

 

 

 

Astuce de Pierre 

Pour réaliser de jolis copeaux de chocolat, frottez avec la paume de la main la face plane
d’une tablette. Avec la lame d’un couteau à lame souple (type filet de sole), raclez doucement
la surface du chocolat.

 

 

 

Pierre Marcolini

Chocolat – Carnet de voyages

Un tour du monde en 70 recettes – La Martinière

Octobre 2017

 

 

 

 

 

 

Alfajores

Temps de préparation : 40 minutes
Temps de cuisson : 10 à 12 minutes
Temps de réfrigération : 30 minutes
Pour environ 20 alfajores

Biscuits

65 g de farine – 100 g de Maïzena – 1 pointe de bicarbonate de soude – 1 cuillerée a café de levure chimique – 50 g de sucre semoule – 65 g de beurre doux fondu – 20 g de jaune d’œuf
(soit environ 1 jaune) – 1 citron vert non traite (zeste) – Rhum brun (quantité suivant votre goût) –

Ganache

200 g de crème liquide 35 % MG – 100 g de chocolat grand cru Trinitario Scavina (Brésil) – 20 g de beurre doux – finition Copeaux de chocolat noir grand cru Trinitario Scavina (Brésil)

 

Pour les biscuits

Préchauffez le four a 180 °C (th. 6). Dans un cul-de-poule, mélangez la farine, la Maïzena, le bicarbonate de soude et la levure. Ajoutez le sucre et le beurre fondu. Mélangez de nouveau.
Incorporez le jaune d’œuf, le zeste du citron, puis le rhum.
Mélangez. Laissez reposer la préparation au réfrigérateur pendant 30 minutes.
Sur une plaque recouverte d’une feuille de papier sulfurisé, étalez la préparation sur une épaisseur de 0,5 cm. A l’aide d’emporte-pièces de 4 cm de diamètre, découpez 40 disques.
Enfournez 10 a 12 minutes.

Pour la ganache

Chauffez la crème à 80 °C.
Hachez le chocolat au couteau. Coupez le beurre en petits morceaux. Versez en filet la crème chaude sur le chocolat, tout en mélangeant a l’aide d’un fouet. La ganache doit avoir une texture
de mayonnaise. Lorsqu’elle est bien émulsionnée, ajoutez le beurre. Mélangez doucement.

 

Pour la finition

Une fois refroidis, garnissez la moitié des biscuits de ganache, puis assemblez l’autre moitié des biscuits comme des macarons. Roulez les tranches des biscuits dans les copeaux de chocolat.

 

 

 

Autres recettes du livre :

homard sauce chocolat blanc, crêpes chocolat,  bonbons chocolat, cajou chocolat, passion coco chocolat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La tarte Rendez-Vous de J-P Hévin

La tarte Rendez-Vous de J-P Hévin

Crédit photo Quentin Bertoux

 

 

 

 

 

 

 

 

Haute Pâtisserie, Collectif Relais Desserts

Octobre 2017, Les éditions La Martinière

Recette de Jean-Paul Hévin

 

 

 

 

 

 

Tarte chocolat « Rendez-Vous »

 

Pour 2 tartes au chocolat  de 5 personnes

Temps de préparation : 25 min

Repos : 2h

Temps de cuisson : 20 min

 

 

Ingrédients :

 

Pâte sucrée au chocolat

210g de beurre mou

130g de sucre glace

44g de poudre d’amande

0,5g de vanille en poudre

1 pincée de sel

70g d’œufs

350g de farine

40gr de chocolat 68 %

 

Ganache

500g Crème fleurette

340g Chocolat 63 % origine Pérou

20g Sucre inverti

 

Procédé :

Pâte sucrée au chocolat

 

Faites fondre le chocolat au bain-marie.

Dans un récipient, mélangez délicatement le beurre, le sucre glace, la poudre d’amande, la vanille et le sel. Incorporez l’œuf puis la farine et le chocolat fondu, puis mélanger jusqu’à obtenir un mélange homogène. Protéger la préparation recouverte d’un film alimentaire au réfrigérateur pendant 2 heures.

 

Etalez la pâte au rouleau en 2 disques, le plus finement possible. Foncez 2 cercles de 22 cm de diamètre. Faites cuire la pâte pendant environ 20 min à 180°C. La laisser refroidir une fois sortie du four. Une fois froide, chablonner l’intérieur avec de la couverture cristallisée pour l’isoler de l’humidité.

 

Ganache chocolat

 

Hachez le chocolat et mettez-le dans un saladier. Faites bouillir la crème fleurette avec le sucre inverti, puis versez la préparation en 3 fois sur le chocolat. Mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène.

 

Faites couler cette ganache dans les fonds de tartes précuits.

 

Décor

Disposez deux aiguilles en chocolat et une goutte de meringue française enrobée puis recouverte de poudre or.

 

 

Autres Pâtisseries tirées du livre – crédit photo Laurent Fau

 

Montblanc de Damien Moutarlier

Cake aux marrons de Norihiko Teraï

 

 

 

Kougloff de Thierry Mulhaupt

Dôme étoilé de Sébastien Brocard

            

Rencontre avec Jean-Paul Hévin

Rencontre avec Jean-Paul Hévin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haute pâtisserie, Collectif de pâtissiers de Relais Desserts

Les éditions de La Martinière octobre 2017

Interview de Jean-Paul Hévin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

crédit photo Stéphane De Bourgies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonjour Jean-Paul Hévin, eau plate ou eau gazeuse ?

 

Eau gazeuse. Avec le chocolat, eau plate.

 

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

 

Un plat chaud, le lièvre à la royale au chocolat.

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

 

Depuis que j’ai découvert la recette d’Antonin Carême, le lièvre désossé et farci.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

 

J’ai débuté en 1974 par un CAP de pâtissier, chocolatier, glacier. J’ai été embauché en 1975 comme commis à l’Hôtel Intercontinental, j’ai évolué à l’hôtel Nikko. J’ai également gagné de nombreux concours : Premier Prix Charles Proust 1980, Premier Prix Coupe de France de la Pâtisserie 1982, Premier Prix International de la Chocolaterie 1983…

De 1984 à 1985, j’ai été responsable du laboratoire de Peltier à Tokyo. Puis en 1986, j’ai remporté le Concours des Meilleur Ouvrier de France, section pâtisserie confiserie.

En 1988, j’ai ouvert ma 1ère boutique, avenue de la Motte-Picquet, Paris 7

 

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

 

Ma gourmandise et ma curiosité naturelle ont influencé mon parcours culinaire et en particulier ma passion pour le chocolat.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

 

Ma découverte inattendue et surprenante des accords entre cacao et fromage.

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

 

Les modes de dégustation ont changé avec le « snacking » et le « streetfood ». Dans le chocolat,  je l’ai illustré avec ma collection de tablettes et son emballage protecteur permettant de l’avoir toujours sous la main.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

 Les légumes.

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Un restaurant d’auteur, avec un chef qui serai lui-même aux commandes de la cuisine et qui travaille les produits de la nature.

 

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Le chocolat, dans tous ses états. ( ici la tarte rendez-vous )

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble ».

 

Je suis très sensible à la tendance du métissage culturel et en particulier les influences des différentes cuisines du monde dans les recettes.

 

 

 

 

 

 

Rencontre avec Stéphane Leroux

Rencontre avec Stéphane Leroux

 

 

 

 

 

Stéphane Leroux

Bleu chocolat

BAI / BELCOLADE

17 septembre 2017

Les créations de Stéphane Leroux

crédit photo TOM SWALENS

 

 

 

 

 

 

Bonjour Stéphane Leroux, eau plate ou eau gazeuse ?

Plutôt gazeuse.

Quel plat  mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Poisson,  fruits de mer, fruits et légumes.

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

J’adore les produits frais

Quel est votre parcours culinaire ?

J’ai découvert  et appris à apprécier les bonnes choses dans la pratique de mon métier, mais j’ai toujours aimé la douceur  des produits sucrés.

A-t-il plutôt  influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Inévitablement.

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Des palets de dame que j’avais complètement raté en cours de travaux manuel et technique, j’étais au collège, je devais avoir 13 ou 14 ans. Ma professeur savait que je voulais devenir pâtissier et m’a dit que j’en serais incapable en se moquant de moi devant toute la classe…

Ça, c’est pour le souvenir qui  fait mal, je lui en ai beaucoup voulu…

Mais heureusement, il y a les bons souvenirs.

Les œufs à la neige et les cakes aux fruits que faisait ma grand-mère maternelle et le Christmas pudding  flambé au rhum que faisait ma grand-mère paternelle. Tellement riche de saveurs et de douceurs.

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Ce que j’aime dans la mobilité, c’est de pouvoir découvrir d’autres saveurs et d’autres cultures de goût, alors je dirais, de la diversité et surtout  pas de standardisation et dans tous les sens du terme, c’est la richesse humaine.

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Je suis un grand buveur de thé et de café.

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Chez moi, c’est là où j’apprécie  le mieux manger, entouré de mes proches surtout, c’est ce qui rend tout bon et plein de saveur.

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

J’adore le Baba au rhum avec des fruits frais et de la crème chantilly. Mais le rhum surtout.

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble »

Comme disait ma mère, le plus important c’est l’amour.

Quoi d’autre…

Le béton coffré de Stéphane Leroux

Le béton coffré de Stéphane Leroux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Stéphane Leroux

Bleu chocolat

BAI / BELCOLADE

17 septembre 2017

Les créations de Stéphane Leroux

crédit photo TOM SWALENS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BÉTON COFFRÉ

 

 

Cet effet de matière très « brut de décoffrage »
me plaît énormément. Je suis toujours très impressionné par ce que l’on peut produire dans le domaine architectural, et en particulier avec le béton. Étrangement, je trouve cette matière assez proche du chocolat, tout au moins lorsqu’il est utilisé dans des réalisations par moulage ou coffrage.
Si c’est un matériau assez froid d’apparence, il peut également se révéler très élégant, offrant des possibilités de formes, de textures et de couleurs assez variées. Certains artistes n’hésitent pas à utiliser ce type de matériau dans leurs créations.
Dans l’univers du chocolat, cette technique me permet de réaliser des volumes plus abstraits dégageant une certaine puissance, précisément grâce à cet aspect brut. Je trouve également que sa teinte grise se marie assez bien avec la couleur du chocolat.
La réalisation de coffrages en carton épais me permet aussi de travailler avec beaucoup plus de souplesse et de créer des volumes à la géométrie très intéressante.

 

MATÉRIEL ET  MATIÈRES PREMIÈRES

 

– coffrage en carton  (d’environ 1 mm d’épaisseur) ruban adhésif
– 450 g de beurre de cacao  coloré gris
– 600 g de granules de chocolat gris, blanc et noir
– bol en plastique
– spatule
– cuillère

 

PROCÉDÉ

1 Préparez un coffrage en carton assemblé avec du ruban adhésif, ainsi que vos matières premières pour réaliser votre agglomérat.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 › 3 Mélangez les granules de chocolat avec le beurre de cacao. La température des granules doit être de 20 °C et le beurre de cacao à 38 °C, assurant ainsi une température d’environ 30 °C à votre mélange final. Il ne doit être ni plus chaud, ni plus froid.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

REMARQUE

Vous pouvez diminuer la quantité de beurre de cacao pour obtenir un effet encore plus brut, mais veillez néanmoins à ne pas rendre la masse trop friable.
Cette masse cristallisant assez rapidement, il est conseillé de ne pas perdre de temps lorsque le mélange est prêt à être utilisé.

 

 

 

4 › 7 Remplir votre coffrage à l’aide d’une cuillère sans trop tasser et retournez-le sur une feuille de papier sulfurisé jusqu’à cristallisation complète.

 

                

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

8 › 10 Après deux heures au moins de cristallisation à 16 °C, vous pouvez décoffrer la pièce.