Les nouilles de riz détox de Zoé

Les nouilles de riz détox de Zoé

crédit @Blaise Gargadennec

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Healthy & Beautiful

Zoé Armbruster

First éditions, juin 2017

Rencontre avec Zoé Armbruster

 

 

 

 

 

Agrumes

 

NOUILLES DE RIZ DÉTOX

AUX CITRONS CARAMÉLISÉS

 

 

 

Laissez-vous emporter  par un vent d’exotisme!  Vous serez séduit par le parfait mélange des saveurs et la facilité d’exécution de cette recette. Le citron, aliment  star pour éliminer  les toxines, ainsi que la menthe fraîche forment  un remède idéal pour effacer les marques de fatigue et retrouver un teint frais.

 

 

 

 

POUR 4 PERSONNES – PRÉPARATION : 15 MIN CUISSON : 7 MIN

 

– 400 g de vermicelles de riz  – 2 citrons verts  – 1 cuil. à soupe de sucre brun   – 1 botte d’oignons verts

– 10 g de feuilles de menthe fraîche (gardez-en quelques-unes pour la garniture)    – 15 g de noix de coco râpée non sucrée  – 1 poignée de cacahuètes quelques jeunes pousses (facultatif )

POUR LA SAUCE

– 250 ml de lait de coco  – 2 cuil. à soupe de sauce poisson (nuoc-mâm)  – 1 morceau de racine de gingembre de 5 cm environ – le jus et les zestes d’1 citron vert bio   – 1 cuil. à soupe de sucre  – 1 cuil. à café de sel

 

 

Préparation

 

 

– Déposez les nouilles dans une casserole d’eau bouillante salée hors du feu et laissez cuire 4 minutes, égouttez et passez sous l’eau froide.

– Préparez la sauce : dans un petit bol, mélangez le lait de coco, la sauce poisson, le gingembre pelé et râpé, le jus et les zestes de citron vert, le sucre et le sel.

– Coupez les citrons verts en deux et trempez-les dans le sucre brun, déposez-les dans une casserole à feu vif pendant 3 minutes environ, jusqu’à ce qu’ils soient caramélisés.

– Torréfiez rapidement les cacahuètes dans une poêle à sec.

– Mélangez les nouilles avec la sauce au lait de coco, les oignons verts émincés, la menthe ciselée, la noix de coco râpée et les cacahuètes torréfiées grossièrement hachées.

– Transférez sur un plat et servez avec les citrons  verts caramélisés, quelques jeunes pousses et quelques feuilles de menthe.

 

 

 

 

 

 

Powerplates

 

Rencontre avec Zoé Armbruster

Rencontre avec Zoé Armbruster

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Healthy & Beautiful

Zoé Armbruster

First éditions, juin 2017

 

 

« Nous sommes dans un monde où les frontières culturelles et académiques disparaissent progressivement pour former une grande culture hybride qui ne cesse de m’émerveiller »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

crédit @Blaise Gargadennec

 

 

 

 

 

Bonjour Zoé, eau plate ou eau gazeuse ?

Eau gazeuse au restaurant, sinon eau plate!

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Des aubergines grillées au four accompagnées d’une sauce au yaourt de brebis, de coriandre ciselée et de graines de grenade.

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Oui, avec des variations différentes (grillées avec de la mozzarella et parsemées de basilic frais).

Quel est votre parcours culinaire ?

J’ai suivi une formation sur les bases de la cuisine française à l’école de gastronomie Ferrandi. J’ai aussi beaucoup appris seule, en m’inspirant des restaurants « fusion » californiens qui mélangent plusieurs styles de cuisines avec des produits frais, locaux et de saison.

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Cette formation m’a aidé à acquérir de très bonnes bases de préparation et d’organisation.

La cuisine française, elle m’a inspiré pour sa simplicité, tandis que la cuisine californienne pour la créativité autour des plats végétariens.

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

Une galette des rois faite par ma voisine avec une pâte de pistache maison à la façon de Pierre Hermé… un délice! C’est une grande pâtissière et je pense que je ne pourrai pas faire une galette aussi réussie, elle s’y est mise deux jours avant…

Quel est selon vous l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

La « street food » ou « finger food » est selon moi ce qu’il y a de plus mondialisé pour sa simplicité : burgers, pizza et tacos que l’on retrouve en Asie, Amérique du Nord et du Sud, Europe, etc…

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ? 

Les oléagineux, que je dore à la poêle et que j’adore sur presque toutes mes préparations (salade, quinoa, yaourt, granola, etc…)

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

State Bird Provisions à San Francisco sans hésitation.

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

Les tacos crus (servis dans de grandes feuilles de salade croquantes) avec une salsa aux poivrons et un crumble de noix de cajou.

C’est une de mes recettes préférées de mon dernier livre « Tacos » (publié par Solar). Originale, fraîche et complète, elle surprendra vos invités et sera délicieuse pour un pique-nique (je vous conseille de dresser le tout dans les feuilles au dernier moment).

POUR 4 PERSONNES 

Préparation : 20 min Repos : 10 min

Pour la garniture 

170 g de tomates cerises 1⁄2 grenade 1⁄2 poivron rouge 1⁄2 poivron orange ou jaune 1⁄2 oignon rouge 1 petite gousse d’ail hachée Le jus de 1⁄2 citron vert 80 g de yaourt nature Quelques feuilles de coriandre Huile d’olive Sel, poivre 

Pour le crumble 

150 g de noix de cajou (torré ées de préférence) 

1 cuil. à soupe de sauce tamari (ou de sauce soja) 

1 pincée de piment d’Espelette (ou de Cayenne) 

1 cuil. à café de cumin moulu 1 cuil. à café de sucre brun 1 cuil. à café d’huile d’olive 

Sel, poivre 

Pour servir 

8 grandes feuilles de laitue 

Mettez tous les ingrédients du crumble dans un blender et mixez pour bien mélanger (gardez de la texture), goûtez et assaisonnez.

Préparez la salsa. Émulsionnez dans un saladier l’ail, le jus de citron vert et un généreux let d’huile d’olive, salez et poivrez. Coupez les poivrons, les tomates cerises et l’oignon en petits morceaux, transférez-les dans le saladier et mélangez. Laissez reposer pendant 10 minutes.

Lavez et séchez les feuilles de laitue. Égrainez la grenade.

Servez la salsa aux poivrons dans les feuilles de laitue, parsemez de crumble, de graines de grenade, d’un peu de yaourt et de feuilles de coriandre, salez, poivrez , puis dégustez.

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et le « vivre ensemble »

L’autre est un complément, une inspiration. Je suis quelqu’un qui ne reste jamais sur ses acquis et qui a besoin en permanence de s’entourer de personnes créatives et effervescentes.

Nous sommes dans un monde où les frontières culturelles et académiques disparaissent progressivement pour former une grande culture hybride qui ne cesse de m’émerveiller.

Autre recette de Zoé : Nouilles de riz détox aux citrons caramélisés.

 

 

 

 

 

ZOÉ ARMBRUSTER en compagnie de BLAISE GARGADENNEC

Pâté en croûte de bœuf séché Polmard, canard et foie gras

Pâté en croûte de bœuf séché Polmard, canard et foie gras

Crédit photo Guillaume Czerw

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alexandre Polmard, éleveur-boucher

Philippe TOINARD, Gründ

Octobre 2017

Interview croisée

 

 

 

Pâté en croûte de bœuf séché, canard et foie gras

 

Pierre Négrevergne

 

Restaurant La Terrasse Mirabeau – Paris

 

 

 

Ingrédients pour 2 pâtés

 

Pour la farce

(à préparer 24 h à l’avance)

 

375 g de chair de canard

375 g de gorge de porc

375 g de maigre de porc

500 g de foies de volaille

375 g de champignons de Paris

125 g de trompettes de la mort

250 g de pain de mie

250 g d’oignons

7,5 cl de crème liquide

7,5 cl de lait

75 g de pistaches

2,5 cl de cognac

2,5 cl de marc de Bourgogne

2,5 cl de Grand Marnier

8 g de sel fin

3 g de poivre blanc

6 g de mélange 4 épices

 

Pour la pâte brisée

 

100 g de farine

360 g de saindoux

4 œufs

20 cl d’eau

20 g de sel fin

 

Pour les lèches

 

575 g de bœuf séché Polmard

400 g de foie gras

200 g de magret de canard

 

Pour la gelée

 

1 l de fond brun de canard

7 feuilles de gélatine

 

Pour le montage

 

Beurre

2 jaunes d’œuf

 

 

La farce

 

Pelez et émincez les oignons. Lavez et coupez les pieds des champignons. Mélangez tous les ingrédients et laissez mariner 24 heures. Malaxez régulièrement. Passez l’ensemble au hachoir avec une grosse grille ou taillez au couteau et malaxez de nouveau.

 

La pâte brisée

 

Travaillez l’ensemble des ingrédients en intégrant l’eau. Réalisez une boule et laissez-la reposer une heure dans une pièce chaude, sous un linge.

 

Les lèches

 

Détaillez le magret, le foie gras et le bœuf séché en lanières.

 

La gelée

 

Réhydratez les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide. Dans une casserole, faites chauffer le fond brun de canard, puis, hors du feu, incorporez la gélatine essorée, laissez refroidir.

 

Montage

 

Préchauffez votre four à 230°C (th. 7/8).

 

Étalez les trois quarts de la pâte brisée au rouleau sur 1 cm d’épaisseur.

Beurrez les moules à pâté en croûte.

Foncez les moules avec la pâte en la laissant légèrement déborder tout autour.

Remplissez les moules d’une première partie de farce puis des lèches de magret de canard, de bœuf séché et de foie gras. Garnissez de nouveau de farce et poursuivez ainsi en alternant. Finissez par de la farce.

Etalez le reste de pâte au rouleau et recouvrez les moules. S’il vous reste encore un peu de pâte, réalisez des décors et déposez-les sur le dessus.

Rabattez les bords tout autour en ourlant la pâte et réalisez 2 trous de cheminée de préférence à l’aide de papier d’aluminium.

Dorez les dessus des pâtés avec les jaunes d’œufs battus, au pinceau.

Enfournez pour 25 minutes à 230°C puis baissez la température du four à 175°C et poursuivez la cuisson 25 minutes.

À la sortie du four, versez par les trous de cheminée, le fond brun légèrement gélifié jusqu’à débordement de la graisse. Incorporez régulièrement de la gelée puis, le lendemain, faites une dernière mise à niveau.

Laissez le pâté en croûte reposer au froid pendant 48 heures minimum.

 

 

Photos tirées du livre, crédit Guillaume Czerw

 

 

Rencontre avec Alexandre Polmard et Philippe Toinard

Rencontre avec Alexandre Polmard et Philippe Toinard

 

 

 

 © Llice

Alexandre Polmard, éleveur-boucher

Philippe TOINARD, Gründ

Octobre 2017

Recette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe Toinard  © David Marnier

 

 

 

 

 

 

 

Alexandre Polmard  © Llice

 

 

 

 

 

Bonjour Philippe Toinard, bonjour Alexandre Polmard, eau plate ou eau gazeuse ?

 

P.T. Plate à la maison, au bureau, mais gazeuse au restaurant. Ne me demandez pas pourquoi, j’ai toujours fait ainsi.

A.P.     – Gazeuse, j’aime bien quand ça pétille.

 

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

 

P.T. Des plats réconfortants comme la joue de bœuf confite au vin rouge, l’osso buco, la blanquette de veau mais aussi les noix de Saint-Jacques parce que nous sommes au cœur de la saison.

A.P.       Le rosbif de Noël farci au  foie gras, à la truffe et au bœuf séché , c’est un plat consistant qui me convient très bien surtout qu’il fait froid.

 

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

 

P.T. Ma grand-mère les préparait, ma mère aussi. À mon tour, je les transmets.

A.P.     Le rosbif est mon repas familial du dimanche midi, tandis que le rosbif de Noël est une création pour le réveillon.

 

 

Quel est votre parcours culinaire ?

 

P.T. Je suis petit-fils de marin pêcheur du côté paternel et petit-fils d’agriculteur du côté maternel. J’ai toujours été bercé par les produits de la terre et de la mer. Il était presque logique que je défende ceux qui les produisent même si avant d’être journaliste, j’ai travaillé dans un tout autre domaine, l’événementiel.

A.P.     J’ai fait un bac ES, ensuite je suis allé à  NY et à San Francisco pour apprendre les langues. J’ai voulu devenir éleveur-boucher et mon père m’a formé de 2009 à 2013. La même année, j’ai ouvert un City commerce (vente en ligne et livraison à domicile). L’année d’après je lançais ma première boutique parisienne dans le 6 ème arrondissement. Ça a marché du feu de dieu, car avec le procédé d’hibernation les clients peuvent conserver le produit autant de temps qu’ils le souhaitent. L’hibernation est la cristallisation intracellulaire de l’eau. L’eau à l’intérieur de la viande va se cristalliser dans les cellules ce qui permet d’éviter son rejet lors de la cuisson. Et comme la viande est operculée, elle garde sa belle couleur.

 

 

 

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

 

P.T. Lorsque je travaillais dans l’événementiel, je m’occupais de l’organisation de la Semaine du Goût créée par le journaliste Jean-Luc Petitrenaud. C’est effectivement lui qui a influencé ma façon de manger en me permettant de découvrir d’autres produits, d’autres recettes, d’autres     chefs.

A.P.     Je ne dirais pas ça car j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont appris à bien manger. À partir de 18 ans j’ai découvert la cuisine asiatique, et je m’en suis inspiré. D’ailleurs mon nouveau tartare à été mis au point avec un chef de Hong-Kong. C’est une création à base de     ventrèche de thon et de pavé nacré ( viande dite pas noble maturée et salée dont l’aspect rappelle le thon rouge).

 

 

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

 

P.T. Toujours avec Jean-Luc Petitrenaud, en 1993, mon premier repas chez un chef doublement étoilé au guide Michelin, Gilles Tournadre au restaurant Gill à Rouen. Je me souviens de tout, notamment d’un plat à base de tourteau en gelée.

A.P.     Mon premier lièvre à la royale et mon premier côtes-rôtie avec mon meilleur ami François chez  Jean- Pierre Vigato, au restaurant Apicius.

 

 

 

Quel est selon vous  l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours ?

 

P.T. La tablette de chocolat.

A.P.     Le sel.

 

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

 

P.T. Le chocolat.

A.P.     La viande car j’en mange 3 fois par jour.

 

 

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

 

P.T. On me demande souvent des conseils à ce sujet. Avant de dévoiler mon top 3, je demande toujours le budget, l’ambiance souhaitée et la raison de ce déjeuner ou dîner.

A.P.     Un seul?  Le mien à Nancy déjà. Le quai des saveurs chez Frédéric Sandrini à Hagondange en  Lorraine, et ma cantine à Paris Le Bon Georges dans le 9ème.

 

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

 

P.T. Le homard breton cuit dans un premier temps entier dans un bouillon, puis terminé au beurre dans une poêle, et servi avec du boudin noir émietté dessus et des bâtonnets de pomme Granny.

A.P.     Le boeuf séché. On peut en mettre sur la noix de Saint Jacques, sur du bar pour remplacer le lard, en faire du granité. C’est l’un des produits qui a la plus grande palette pour   cuisiner, même dans le fromage frais le boeuf séché peut remplacer la truffe.

 

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et  le « vivre ensemble

 

P.T. Le vivre ensemble « culinaire », c’est de ne pas juger les autres, laisser le choix à chacun de faire et de manger ce qui lui plaît, de ne pas donner de leçon. Chacun détermine son   alimentation en toute liberté, conscience et objectivité.

A.P.     – C’est compliqué ça… Je trouve qu’on a du mal à vivre ensemble, on n’accepte pas la différence, alors que c’est une richesse. On n’aime pas assez l’autre, l’humain, je souhaite qu’on   s’aime plus en fonction de ses capacités. La vie est belle et on ne fait pas tout pour qu’elle soit plus belle. L’homme est encore primaire,  on se tirait dessus dans les tranchées à une certaine époque et il n’y a pas si longtemps.

À la création des grandes régions,  il y a eu des oppositions politiques en France sur le fait de cohabiter ensemble.

On a beaucoup de mal à s’élargir et à vivre ensemble. Nos politiques disent qu’il faut s’élargir? et lorsque ça les touche de près, ils sont contre. Ils parlent de vision globale, de vision mondiale plus large, et lorsqu’on leur demande de montrer l’exemple ils sont contre, c’était triste de voir ça.

 

 

Rencontre avec Pierre Marcolini

Rencontre avec Pierre Marcolini

crédit photo Marie-Pierre Morel

 

 

 

 

 

Bonjour Pierre Marcolini, eau plate ou eau gazeuse ?

Les deux ! On dit toujours que choisir c’est renoncer et j’ai décidé de ne pas choisir donc je mélange toujours les deux.

 

Quel plat mangez-vous bien volontiers en ce moment ?

Un bon plat de pâtes tout simplement.

 

Avez-vous toujours mangé ce plat ?

Oui, depuis ma plus tendre enfance.

 

Quel est votre parcours culinaire ?

Enfant, mon parcours fut assez classique. Avec une maman italienne, j’ai très vite goûté aux saveurs de plats mijotés comme l’Osso bucco. Maintenant, j’ai la chance d’énormément voyager et de découvrir les cuisines du monde entier. J’aime la cuisine fusion ou tout se mélange.

 

A-t-il plutôt influencé votre façon de manger, ou ce que vous mangez ? En quoi?

Cela m’a bien sûr beaucoup influencé dans mon travail. J’ai très vite remarqué qu’il n’y a pas de règles strictes dans la cuisine. Tout l’inverse du monde du chocolat qui lorsque je me suis lancé était très figé. Mes expériences culinaires m’ont permis ‘être plus ouvert et chercher à mélanger les saveurs et les textures.

 

Pouvez-vous nous raconter une première fois culinaire (préparation ou dégustation) ?

J’ai un souvenir fantastique du lapin que préparait ma maman. Elle y passait des heures et c’’était tout simplement délicieux.

 

Quel est selon vous l’aliment qui incarne le mieux la mobilité de l’humain de nos jours?

Sans hésiter, le chocolat. On le cultive en Amérique du sud, en Asie ou en Afrique, on le fait revenir à Bruxelles dans nos ateliers pour ensuite le vendre au Japon.

 

Quel aliment vous ferait défaut aujourd’hui si vous deviez vous en passer pendant un an ?

Je ne peux pas vivre sans chocolat. Il me faut mes 100 gr quotidien !

 

Si on se fiait à vous pour nous recommander un restaurant ?

Vous auriez raison… J’aime aller au restaurant car cela représente pour moi le lieu de convivialité par excellence. Pour trouver une bonne adresse, il faut qu’il y ait le juste équilibre entre l’ambiance, l’émotion et la personnalité du chef dans l’assiette. Quand les 3 sont au rendez-vous, c’est le signe d’un beau moment.

 

Si vous deviez nous présenter un produit et en partager la recette avec nous ?

En cette période de fête, je partirais sur du homard avec une sauce à base de chocolat blanc. (Cette recette figure dans le livre, ici est publiée la recette des « alfajores »).

 

Pour finir, quelques mots sur l’altérité et le « vivre ensemble »

Aujourd’hui, plus que jamais, le vivre ensemble est très important. C’est pour ça que je suis un amoureux de Bruxelles. Bruxelles est une petite ville mais avec une telle diversité culturelle . Chaque quartier a sa propre personnalité. Passez d’une rue à l’autre et vous avez parfois l’impression d’avoir parcouru des milliers de kilomètres.
Pour mon travail, le vivre ensemble est aussi très important. J’ai la grande chance d’être en relation avec des gens du monde entier et il est capital pour moi d’avoir avec eux des relations basées sur le respect.